Si l'on en juge par ce que l'on peut lire dans une page d'histoire, fruit des recherches du Père Louis Doazan, et qui nous a été transmise par Alice Fieschi, la communauté de Nesa existait déjà au XVème siècle.
Il y est dit en effet qu'à cette époque la communauté de ce hameau fit don aux Franciscains fondant le couvent sur leur terre, de la source "à la vie forci" et d'un bois.
Le registre des tailles de 1608 mentionne 17 noms dont 5 sont de famille Nesa; un est originaire de Revinda , un autre de Tolla.
En 1691 "l'état des âmes" dénombre 84 âmes dans 29 feux et on y trouve des prénoms qui surprendraient aujourd'hui. Parmi les masculins, on trouve des Bradamente, Ghilardo, Marcorio, Gratioso, Arrio, Finadoro. Les femmes ne sont pas mieux loties : Rocata, Logressa, Marfisa, Limpia, Banetta, Menicha, Aldabelle.
Il y est dit en effet qu'à cette époque la communauté de ce hameau fit don aux Franciscains fondant le couvent sur leur terre, de la source "à la vie forci" et d'un bois.
Le registre des tailles de 1608 mentionne 17 noms dont 5 sont de famille Nesa; un est originaire de Revinda , un autre de Tolla.
En 1691 "l'état des âmes" dénombre 84 âmes dans 29 feux et on y trouve des prénoms qui surprendraient aujourd'hui. Parmi les masculins, on trouve des Bradamente, Ghilardo, Marcorio, Gratioso, Arrio, Finadoro. Les femmes ne sont pas mieux loties : Rocata, Logressa, Marfisa, Limpia, Banetta, Menicha, Aldabelle.
-En 1716, l'évêque faisant une visite trouve un oratoire, petit, crépi, sans tabernacle, une petite cloche au-dessus de la porte et portant plusieurs noms : L'Assomption, Saint Antoine de Padoue ou Saint Pierre et Saint Paul. En 1728, le "Visiteur" le nomme Saint Pierre et Saint Paul.
-En 1812, l'ex Père Simonellu (originaire de Soccia), résident du couvent Saint François, est installé curé de Nésa.
-En 1843 les nouveaux Pères OMI, sont chargés de la Paroisse de Nésa.
-En 1812, l'ex Père Simonellu (originaire de Soccia), résident du couvent Saint François, est installé curé de Nésa.
-En 1843 les nouveaux Pères OMI, sont chargés de la Paroisse de Nésa.
En 1853, Nésa compte 188 âmes dont 94 adultes qui font leurs Pâques. L'Etat des âmes porte souvent des surnoms tels que fastidio, norato, muscatello, pilicchio, muzzichiolu, tundella, murrone, caiola, cuticcia, schiambretta, riccio, vapone, metinbocca, tondone....qui avaient certainement une signification à l'époque et qui dénotaient un caractère, un physique, une habitude, un défaut...
Pourquoi pas : fastidio : ennuyeux, norato : érudit, muscatella : qui aimait le muscat !!! tondone : rond, obèse !!! mainecca : ne ment jamais ou ... menteur (par ironie), etc....
Pourquoi pas : fastidio : ennuyeux, norato : érudit, muscatella : qui aimait le muscat !!! tondone : rond, obèse !!! mainecca : ne ment jamais ou ... menteur (par ironie), etc....
-En 1861, un ex-voto symbolique de la frégate La Papauté est réalisé au couvent par le Père Supérieur nommé Jean Audric. L'oeuvre est bénite et suspendue à la voûte du couvent qui abrite alors une école ecclésiastique.
-En 1904, après l'expulsion des Pères, suite à la séparation de l'Eglise et de l'Etat, l'ex-voto est récupéré par Nesa et mis en sécurité dans l'église paroissiale Saint Pierre.
-L'Eglise actuelle fut édifiée de 1863 à 1871 alors que le Père de Véronico OMI était responsable de la paroisse.C'est lui qui rapporta d'Italie la maquette de la façade (copie d'un sanctuaire de la péninsule). On peut voir dans l'église cette maquette ainsi que la frégate La Papauté restaurée il y a quelques années par un nisinchu : Jean Durili.
On admirera aussi le somptueux autel taillé dans du granit rose de Porto.
A remarquer , le tabernacle, taillé dans un seul bloc et dont la porte en ogive s'ouvre en pivotant pour faire apparaître deux cases pouvant abriter des objets sacrés.
La visite de cette église vaut à coup sûr le détour.....
-En 1904, après l'expulsion des Pères, suite à la séparation de l'Eglise et de l'Etat, l'ex-voto est récupéré par Nesa et mis en sécurité dans l'église paroissiale Saint Pierre.
-L'Eglise actuelle fut édifiée de 1863 à 1871 alors que le Père de Véronico OMI était responsable de la paroisse.C'est lui qui rapporta d'Italie la maquette de la façade (copie d'un sanctuaire de la péninsule). On peut voir dans l'église cette maquette ainsi que la frégate La Papauté restaurée il y a quelques années par un nisinchu : Jean Durili.
On admirera aussi le somptueux autel taillé dans du granit rose de Porto.
A remarquer , le tabernacle, taillé dans un seul bloc et dont la porte en ogive s'ouvre en pivotant pour faire apparaître deux cases pouvant abriter des objets sacrés.
La visite de cette église vaut à coup sûr le détour.....

Maquette de la façade

Père de Véronico