"Sagona distrutta" : telle est la désignation du lieu sur les cartes géographiques de la Corse après la publication de MAGINI en 1620... les cartes françaises, en 1769, ont conservé la sinistre appellation.
Les archéologues modernes ont encore beaucoup à découvrir : seul G. Morachini-Mazel a fouillé autour des ruines de la Cathédrale Sant'Appianu.
Nous ne pouvons guère que signaler les champs de recherches à venir.
Un site préhistorique a existé puisque les hommes sculpteurs de statues-menhirs nous ont laissé des traces de leur présence, au lieu-dit "Rinucciu" proche de Coggia, au lieu-dit "Cardiccie" où Mérimée vint étudier en 1839.
Deux autres statues-menhirs, prises on ne sait où, avaient été intégrées dans la construction de la Cathédrale pisane édifiée au XIIéme siècle, ou dans le remaniement des murs lors de travaux au XVIIIème siècle.
Fin 1993, une statue-menhir dite " U Scummunicatu " était découverte à 3 kilomètres de la cathédrale.
Qui sculpta ces statues, quand, pourquoi ? Questions pour l'heure sans réponse.
Les archéologues modernes ont encore beaucoup à découvrir : seul G. Morachini-Mazel a fouillé autour des ruines de la Cathédrale Sant'Appianu.
Nous ne pouvons guère que signaler les champs de recherches à venir.
Un site préhistorique a existé puisque les hommes sculpteurs de statues-menhirs nous ont laissé des traces de leur présence, au lieu-dit "Rinucciu" proche de Coggia, au lieu-dit "Cardiccie" où Mérimée vint étudier en 1839.
Deux autres statues-menhirs, prises on ne sait où, avaient été intégrées dans la construction de la Cathédrale pisane édifiée au XIIéme siècle, ou dans le remaniement des murs lors de travaux au XVIIIème siècle.
Fin 1993, une statue-menhir dite " U Scummunicatu " était découverte à 3 kilomètres de la cathédrale.
Qui sculpta ces statues, quand, pourquoi ? Questions pour l'heure sans réponse.
Des vestiges d'occupation romaine dans la basse vallée de la rivière " Le Sagone " prouvent que dès le 1er siècle de notre ère, un lieu d'échanges commerciaux s'est établi autour d'un mouillage naturel... Olivier Jehasse, en 1988, a dégagé les structures d'un bâtiment banal, genre entrepôt qui perdura du 1er au IVème siècle...Me Morachini-Mazel mit à jour un lieu de bains chauds non datable... de très nombreuses tombes de type romaines avec sépultures sous tuile ou dans des amphores ont été trouvées à flanc de colline, au dessus des bains... en remontant la vallée jusqu'aux eaux minérales chaudes des " Caldanelle ", des usagers sous influence romaine ont signé leur passage par des monnaies.
L'Histoire de l'église atteste qu'au VIème siècle des Evêques en communion avec le Pape furent nommés au siège de Sagone : Les fondations de l'église cathédrale et de lieux d'habitation datables du VIème siècle sont visibles sous lla grande cathédrale pisane. La résidence des évêques et l'église pisane du XIIème siècle furent abandonnés, en raison du péril que faisaient courir les invasions barbaresques : en 1572, le siège épiscopal passa de Sagone à Vico dont l'église paroissiale Sainte Marie prit le nom de procathédrale, situation qui dura jusqu'en 1801.
En 1728, l'évêque en titre du diocèse fit réaménager dans les ruines de la cathédrale pisane une chapelle permettant d'y célébrer chaque année quelques messes festives, Cette reconstruction prouve qu'au XVIIIème siècle, la sécurité était revenue sur le littoral.
Sagone eut aussi son histoire militaire, centrée sur la Tour défensive encore visible; En fait, une première Tour fut érigée en 1582, prise par les Turcs, à peine achevée et détruite...
L'actuelle Tour ronde vit le jour dans la première décade du XVIIème siècle.
L'Histoire de l'église atteste qu'au VIème siècle des Evêques en communion avec le Pape furent nommés au siège de Sagone : Les fondations de l'église cathédrale et de lieux d'habitation datables du VIème siècle sont visibles sous lla grande cathédrale pisane. La résidence des évêques et l'église pisane du XIIème siècle furent abandonnés, en raison du péril que faisaient courir les invasions barbaresques : en 1572, le siège épiscopal passa de Sagone à Vico dont l'église paroissiale Sainte Marie prit le nom de procathédrale, situation qui dura jusqu'en 1801.
En 1728, l'évêque en titre du diocèse fit réaménager dans les ruines de la cathédrale pisane une chapelle permettant d'y célébrer chaque année quelques messes festives, Cette reconstruction prouve qu'au XVIIIème siècle, la sécurité était revenue sur le littoral.
Sagone eut aussi son histoire militaire, centrée sur la Tour défensive encore visible; En fait, une première Tour fut érigée en 1582, prise par les Turcs, à peine achevée et détruite...
L'actuelle Tour ronde vit le jour dans la première décade du XVIIème siècle.
Une étude sérieuse sur Sagone disparue se doit d'aborder l'histoire du petit port de commerce situé près de l'embouchure de la rivière " Le Sagone ". Après l'utilisation du mouillage par des commerçants romains pour le cabotage, bien des fois au cours des siècles, des bateaux vinrent livrer leurs charges et chercher des productions locales ou régionales .
En 1667, des charrois de boeufs empruntent la piste reliant Aïtone à la plage de Sagone pour livrer aux importateurs génois, planches, chevrons, madriers en pin lariccio. Le port de Sagone sera au début de ce siècle un important port d'exportation du charbon de bois produit par des escouades d'ouvriers saisonniers italiens.
Cette énumération de centres d'intérêts culturels attachés au site de Sagone, se voudrait une invitation à tous les curieux, les chercheurs, les passionnés, les amoureux de ce terroir pour qu'ils livrent aux historiens le fruit de leurs observations locales ou de leurs trouvailles afin que de nouvelles pages s'ajoutent au livre qui demeure à écrire.
En 1667, des charrois de boeufs empruntent la piste reliant Aïtone à la plage de Sagone pour livrer aux importateurs génois, planches, chevrons, madriers en pin lariccio. Le port de Sagone sera au début de ce siècle un important port d'exportation du charbon de bois produit par des escouades d'ouvriers saisonniers italiens.
Cette énumération de centres d'intérêts culturels attachés au site de Sagone, se voudrait une invitation à tous les curieux, les chercheurs, les passionnés, les amoureux de ce terroir pour qu'ils livrent aux historiens le fruit de leurs observations locales ou de leurs trouvailles afin que de nouvelles pages s'ajoutent au livre qui demeure à écrire.
Pour revenir sur les dernières paroles de Monsieur Antonini, je pense qu'il serait heureux aujourd'hui, son invitation a été entendue, et même si il reste certainement de nombreuses choses à découvrir sur Sagone et notre région je vous recommande, encore une fois la lecture de l'ouvrage collectif " Vico-Sagone Regards sur une Terre et des Hommes " pour en savoir plus....