Le célèbre leader du groupe "I Muvrini", brillant orateur, homme de convictions et de valeurs, a été accueilli le 18 Septembre 2020 au collège de Vico pour une conférence sur le thème de la non-violence. Ce sujet est bien sûr très lié à l'éducation de nos collégiens.
Ont été évoqués : la violence sous toutes ses formes dans la société corse du XXIème siècle, le respect de soi, des autres et de la différence , le vivre ensemble ...
La notion d'humanisme a été détaillée par l'intervenant afin de faire prendre conscience aux élèves de la nécessité de garder un lien de paix et de confiance entre les individus de ce monde.
Un très beau moment d'échanges et de partage où 120 élèves entourés de leur principal Monsieur Laurent Bourgaut et de toute l'équipe éducative ont assisté à la conférence donnée par Jean François Bernardini et la Fondation "Umani".
Des collégiens enthousiastes et très touchants qui n'ont pas hésité à prendre la parole.
Etait aussi présent Alain Bernardini, frère de Jean François et chanteur de grand talent du groupe "I Muvrini".
Comme en Corse tout finit par des chansons, Jean François et Alain ont conclu avec beaucoup de brio cet après midi conférence en chantant " 2043 " (Due mille quaranta tre) pour le plus grand plaisir de tous.
Ont été évoqués : la violence sous toutes ses formes dans la société corse du XXIème siècle, le respect de soi, des autres et de la différence , le vivre ensemble ...
La notion d'humanisme a été détaillée par l'intervenant afin de faire prendre conscience aux élèves de la nécessité de garder un lien de paix et de confiance entre les individus de ce monde.
Un très beau moment d'échanges et de partage où 120 élèves entourés de leur principal Monsieur Laurent Bourgaut et de toute l'équipe éducative ont assisté à la conférence donnée par Jean François Bernardini et la Fondation "Umani".
Des collégiens enthousiastes et très touchants qui n'ont pas hésité à prendre la parole.
Etait aussi présent Alain Bernardini, frère de Jean François et chanteur de grand talent du groupe "I Muvrini".
Comme en Corse tout finit par des chansons, Jean François et Alain ont conclu avec beaucoup de brio cet après midi conférence en chantant " 2043 " (Due mille quaranta tre) pour le plus grand plaisir de tous.
Nos collégiens ont la parole
Qui mieux que nos collégiens, suite à la conférence, aurait pu nous livrer leurs réactions, leur ressenti face à Violence et Non-Violence ?
Quatre d'entre eux, Lisandru et Diogo, élèves de 6ème, Isabelle et Mattéa, élèves de 4ème bilingue ont gentiment accepté de nous en dire plus...
- Que représente pour vous la non-violence ? Qu'avez vous retenu de la conférence ?
Isabelle et Mattéa :
"Ne pas attaquer, ne pas répondre aux attaques. Ne pas être un chacal mais une girafe (référence aux paroles de Jean François Bernardini : Chacal : celui qui attaque et cherche le conflit. Girafe : celui qui évite le conflit ).
Très touchées par une histoire vraie racontée par Jean François, celle d'une maman qui a accueilli le tueur de son fils et qui a réussi à le changer, le rééduquer après avoir eu des envies de meurtres... "
Lisandru et Diogo :
"Elle existe grâce à des personnes engagées contre toutes les formes de violence : cyber harcèlement, violence conjugale, physique, morale, à l'école.
Nous aussi très marqués par les histoires vraies de Jean François .
Le chacal, personne violente.
La girafe :personne non violente.
Le mouton : celui qui est spectateur, témoin et qui n'intervient pas. "
- Quelle forme de violence avez vous déjà rencontrée ?
Isabelle et Mattéa :
" Bagarres, insultes, méchanceté gratuite. Beaucoup de jugements sur le physique, la façon de s'habiller, la condition sociale. "
Lisandru et Diogo :
" La violence verbale contre nous, contre les gens qu'on aime, contre les gens différents... "
- Quelle forme de violence vous est insupportable ?
Isabelle et Mattéa :
" Le jugement et la méchanceté gratuite. "
Lisandru et Diogo :
"La violence des terroristes. "
-Y-a-t-il des solutions ?
Isabelle et Mattéa :
" La parole qui libère. Ne jamais répondre à la violence par la violence. Que ça ne devienne surtout pas tabou."
Lisandru et Diogo :
" En parler dès l'école primaire, en parler aux parents et aux enseignants.. Toujours répéter " Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse ". Toujours demander de l'aide. "
Quatre d'entre eux, Lisandru et Diogo, élèves de 6ème, Isabelle et Mattéa, élèves de 4ème bilingue ont gentiment accepté de nous en dire plus...
- Que représente pour vous la non-violence ? Qu'avez vous retenu de la conférence ?
Isabelle et Mattéa :
"Ne pas attaquer, ne pas répondre aux attaques. Ne pas être un chacal mais une girafe (référence aux paroles de Jean François Bernardini : Chacal : celui qui attaque et cherche le conflit. Girafe : celui qui évite le conflit ).
Très touchées par une histoire vraie racontée par Jean François, celle d'une maman qui a accueilli le tueur de son fils et qui a réussi à le changer, le rééduquer après avoir eu des envies de meurtres... "
Lisandru et Diogo :
"Elle existe grâce à des personnes engagées contre toutes les formes de violence : cyber harcèlement, violence conjugale, physique, morale, à l'école.
Nous aussi très marqués par les histoires vraies de Jean François .
Le chacal, personne violente.
La girafe :personne non violente.
Le mouton : celui qui est spectateur, témoin et qui n'intervient pas. "
- Quelle forme de violence avez vous déjà rencontrée ?
Isabelle et Mattéa :
" Bagarres, insultes, méchanceté gratuite. Beaucoup de jugements sur le physique, la façon de s'habiller, la condition sociale. "
Lisandru et Diogo :
" La violence verbale contre nous, contre les gens qu'on aime, contre les gens différents... "
- Quelle forme de violence vous est insupportable ?
Isabelle et Mattéa :
" Le jugement et la méchanceté gratuite. "
Lisandru et Diogo :
"La violence des terroristes. "
-Y-a-t-il des solutions ?
Isabelle et Mattéa :
" La parole qui libère. Ne jamais répondre à la violence par la violence. Que ça ne devienne surtout pas tabou."
Lisandru et Diogo :
" En parler dès l'école primaire, en parler aux parents et aux enseignants.. Toujours répéter " Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse ". Toujours demander de l'aide. "

- Croyez-vous en l'utilité de ce genre d'interventions auprès des jeunes ?
Isabelle et Mattéa :
" Oui, elles peuvent créer un déclic, libérer la parole, nous aider et nous apprendre à aider des camarades qui souffrent. "
Lisandru et Diogo :
" Très utiles pour aider ceux qui se croient seuls et leur dire qu'on ne laissera pas faire. "
- Vous étiez-vous intéressés à cette question avant la conférence ?
Isabelle et Mattéa :
" On pense que notre époque est partie en cacahuète, a dégringolé. On s'intéresse à ce sujet depuis bien longtemps."
Lisandru et Diogo :
" On a connu la violence bien avant mais on ne savait pas trop comment en sortir. Diogo, trop timide, Lisandru parlait mais n'était pas toujours bien compris."
- Au quotidien, au collège, quelle forme de violence vous touche ?
Isabelle et Mattéa :
" Nous sommes souvent touchées par la violence verbale, gratuite, la méchanceté envers les plus faibles, les plus vulnérables "
Lisandru et Diogo :
" Peu de violence au collège, beaucoup d'élèves sont très sympas. On est très bien dans ce collège alors qu'avant d'y entrer on avait très peur des élèves de 4ème et de 3ème. "
- Pensez-vous que la notoriété de Jean François donne plus de poids à son action pour la non violence ?
Isabelle et Mattéa :
" Connus ou pas, on peut aider les autres. Sa notoriété peut aider les gens qui ne savent pas comment s'en sortir à aller vers lui.
Il a d'ailleurs laissé son numéro de téléphone afin que ceux qui ont besoin d'aide puissent aller vers lui de façon anonyme. "
Lisandru et Diogo :
"Oui sa notoriété aide mais il faut aussi écouter les gens pauvres ou inconnus qui luttent contre la violence.
Faudrait qu'on soit tous égaux et qu'on puisse envoyer un message fort pour la non violence. "
Isabelle et Mattéa :
" Oui, elles peuvent créer un déclic, libérer la parole, nous aider et nous apprendre à aider des camarades qui souffrent. "
Lisandru et Diogo :
" Très utiles pour aider ceux qui se croient seuls et leur dire qu'on ne laissera pas faire. "
- Vous étiez-vous intéressés à cette question avant la conférence ?
Isabelle et Mattéa :
" On pense que notre époque est partie en cacahuète, a dégringolé. On s'intéresse à ce sujet depuis bien longtemps."
Lisandru et Diogo :
" On a connu la violence bien avant mais on ne savait pas trop comment en sortir. Diogo, trop timide, Lisandru parlait mais n'était pas toujours bien compris."
- Au quotidien, au collège, quelle forme de violence vous touche ?
Isabelle et Mattéa :
" Nous sommes souvent touchées par la violence verbale, gratuite, la méchanceté envers les plus faibles, les plus vulnérables "
Lisandru et Diogo :
" Peu de violence au collège, beaucoup d'élèves sont très sympas. On est très bien dans ce collège alors qu'avant d'y entrer on avait très peur des élèves de 4ème et de 3ème. "
- Pensez-vous que la notoriété de Jean François donne plus de poids à son action pour la non violence ?
Isabelle et Mattéa :
" Connus ou pas, on peut aider les autres. Sa notoriété peut aider les gens qui ne savent pas comment s'en sortir à aller vers lui.
Il a d'ailleurs laissé son numéro de téléphone afin que ceux qui ont besoin d'aide puissent aller vers lui de façon anonyme. "
Lisandru et Diogo :
"Oui sa notoriété aide mais il faut aussi écouter les gens pauvres ou inconnus qui luttent contre la violence.
Faudrait qu'on soit tous égaux et qu'on puisse envoyer un message fort pour la non violence. "
Un grand merci à Isabelle, Mattéa, Lisandru et Diogo qui nous ont livré avec justesse, pertinence et émotion leur ressenti, avec toujours un message d'espoir.
Merci à Messieurs Bourgaut et Casalta ainsi qu'à toute l'équipe éducative.
Et Merci enfin à Jean François et Alain Bernardini pour avoir choisi le collège de Vicu.
Merci à Messieurs Bourgaut et Casalta ainsi qu'à toute l'équipe éducative.
Et Merci enfin à Jean François et Alain Bernardini pour avoir choisi le collège de Vicu.