
C'est en débarrassant le presbytère avant sa restauration qu'un groupe de vicolais a trouvé une peinture sur toile en piteux état, à tel point qu'ils se sont demandé si ça valait le coup de la conserver.......Dieu merci, grâce à leur intuition et à l'intervention de François Aimé, ils ont vite réalisé qu'ils détenaient là une belle pièce de notre patrimoine.
Cette représentation naïve de Saint Roch, muni de tous ses accessoires, datée de la fin du XVIII ème siècle ornait probablement l'ancien oratoire Saint Roch qui était situé en contrebas de notre église.
Très abimée, la toile a nécessité une restauration importante qui a été financée par la Municipalité de Vico et réalisée par Madame Anne Léonetti, restauratrice d'oeuvres d'art à Ajaccio.
Cette représentation naïve de Saint Roch, muni de tous ses accessoires, datée de la fin du XVIII ème siècle ornait probablement l'ancien oratoire Saint Roch qui était situé en contrebas de notre église.
Très abimée, la toile a nécessité une restauration importante qui a été financée par la Municipalité de Vico et réalisée par Madame Anne Léonetti, restauratrice d'oeuvres d'art à Ajaccio.

C'est donc le Mardi 16 Août que quelques vicolais se sont rassemblés dans l'église paroissiale pour honorer la mémoire du Saint et lui donner une place au sein de notre église où il a rejoint la statue se trouvant dans la niche au dessus de la porte de la sacristie.
François Aimé Arrighi a fait une rétrospective rapide des circonstances de la découverte de l'oeuvre et des différentes étapes de sa restauration. Bernard Alliez a ensuite retracé les grandes lignes de la vie du Saint et expliqué comment sa notoriété s'est rapidement développée à travers l'Europe et au delà dès le XIVème siècle.Le père Michel Brune a conclu le temps de parole.Un moment de convivialité offert par le Conseil Paroissial a clôturé ce bel hommage à Saint Roch.
François Aimé Arrighi a fait une rétrospective rapide des circonstances de la découverte de l'oeuvre et des différentes étapes de sa restauration. Bernard Alliez a ensuite retracé les grandes lignes de la vie du Saint et expliqué comment sa notoriété s'est rapidement développée à travers l'Europe et au delà dès le XIVème siècle.Le père Michel Brune a conclu le temps de parole.Un moment de convivialité offert par le Conseil Paroissial a clôturé ce bel hommage à Saint Roch.
Saint Roch a toujours été et est encore honoré et vénéré dans notre village et ses alentours. Une statue du Saint se trouve en bonne place dans l'église Sainte Marie. Un quartier de Vico porte son nom, c'est là qu' a été déposée une statue dans sa niche il y a quelques années.
Il est aussi fêté à Rennu ( San Roccu di Rennu ) ainsi qu'à Guagnu et U Pighjolu.
Je laisse maintenant la place à Bernard Alliez qui va nous retracer la vie de ce Saint si charismatique....
Il est aussi fêté à Rennu ( San Roccu di Rennu ) ainsi qu'à Guagnu et U Pighjolu.
Je laisse maintenant la place à Bernard Alliez qui va nous retracer la vie de ce Saint si charismatique....


Saint Roch, né en 1348 pendant la Guerre de Cent ans, au moment des terribles épidémies de peste développe une grande sensibilité envers malades et souffrants. Orphelin à 17 ans , riche et instruit, il entreprend un pélerinage vers Rome pour y vénérer les tombes des saints, apôtres et martyrs.
Il distribue sa fortune, revêt l'habit de pélerin ( chapeau à large bord, un bâton, une courge évidée comme gourde, un manteau de pélerin lui arrivant aux hanches , des coquilles pour puiser l'eau des rivières et une besace en bandoulière) et prend la route.
En 1367 il arrive près de Rome à Acquapendente où la peste sévit. Il y restera trois mois . Il met en pratique l'enseignement médical reçu . Il y soulagera de nombreux malades et obtiendra des guérisons. Il en sera de même à Césène puis à Rome à l'hôpital du Saint Esprit où il arrive en 1368. Un prélat, guéri par ses soins lui fait rencontrer le Pape Urbain V qui s'écrie en le voyant: " Il me semble que tu viens du Paradis Roch! "
Il quitte Rome en 1370 pour retrouver sa patrie .
En Juillet 1371, il est à Plaisance, à l'hôpital Notre Dame de Béthléem. Il y assiste , réconforte et guérit les malades.
Il y contractera la peste et se réfugiera alors dans un bois à Sarmato pour s'isoler et mourir en paix. En ce lieu, il pourra se désaltérer et nettoyer ses blessures à une source proche. Chaque jour, un chien lui amène du pain chapardé à son maître le noble Gothard Pallastrelli qui deviendra disciple, premier biographe du Saint et auteur de son unique portrait conservé à Plaisance en l'église Sainte Anne.
Il reprend sa route mais un conflit entre le duc de Milan Bernardo Visconti et Amadéo VI de Savoie sévit.
Pris pour un espion, Roch est arrêté à Broni et transféré à Voghera. Malgré sa grande renommée, fidèle au voeu d'anonymat de tout pélerin, il ne dévoile pas son identité et demande à pouvoir reprendre son chemin.Sa requête est rejetée, il est mis au cachot où il restera plusieurs années.
Il ne dévoile son identité que la veille de sa mort le 16 Août 1378. Le cachot s'est illuminé et le dernier souhait de Roch a été d'intercéder pour les gens en souffrance.
Il est enterré à Voghera qui immédiatement après sa mort lui consacre une fête.
Ses reliques volées, à l'exception de deux petits os du bras sont aujourd'hui conservées à Venise.
Au XIX ème siècle, un tibia a été offert au Sanctuaire Saint Roch de Montpellier où se trouverait aussi son bâton de pélerin.
Roch est invoqué contre toutes les pestes humaines et animales. Il est le patron des maçons, des carriers, des vagabonds entre autres, son culte est universel.
Il distribue sa fortune, revêt l'habit de pélerin ( chapeau à large bord, un bâton, une courge évidée comme gourde, un manteau de pélerin lui arrivant aux hanches , des coquilles pour puiser l'eau des rivières et une besace en bandoulière) et prend la route.
En 1367 il arrive près de Rome à Acquapendente où la peste sévit. Il y restera trois mois . Il met en pratique l'enseignement médical reçu . Il y soulagera de nombreux malades et obtiendra des guérisons. Il en sera de même à Césène puis à Rome à l'hôpital du Saint Esprit où il arrive en 1368. Un prélat, guéri par ses soins lui fait rencontrer le Pape Urbain V qui s'écrie en le voyant: " Il me semble que tu viens du Paradis Roch! "
Il quitte Rome en 1370 pour retrouver sa patrie .
En Juillet 1371, il est à Plaisance, à l'hôpital Notre Dame de Béthléem. Il y assiste , réconforte et guérit les malades.
Il y contractera la peste et se réfugiera alors dans un bois à Sarmato pour s'isoler et mourir en paix. En ce lieu, il pourra se désaltérer et nettoyer ses blessures à une source proche. Chaque jour, un chien lui amène du pain chapardé à son maître le noble Gothard Pallastrelli qui deviendra disciple, premier biographe du Saint et auteur de son unique portrait conservé à Plaisance en l'église Sainte Anne.
Il reprend sa route mais un conflit entre le duc de Milan Bernardo Visconti et Amadéo VI de Savoie sévit.
Pris pour un espion, Roch est arrêté à Broni et transféré à Voghera. Malgré sa grande renommée, fidèle au voeu d'anonymat de tout pélerin, il ne dévoile pas son identité et demande à pouvoir reprendre son chemin.Sa requête est rejetée, il est mis au cachot où il restera plusieurs années.
Il ne dévoile son identité que la veille de sa mort le 16 Août 1378. Le cachot s'est illuminé et le dernier souhait de Roch a été d'intercéder pour les gens en souffrance.
Il est enterré à Voghera qui immédiatement après sa mort lui consacre une fête.
Ses reliques volées, à l'exception de deux petits os du bras sont aujourd'hui conservées à Venise.
Au XIX ème siècle, un tibia a été offert au Sanctuaire Saint Roch de Montpellier où se trouverait aussi son bâton de pélerin.
Roch est invoqué contre toutes les pestes humaines et animales. Il est le patron des maçons, des carriers, des vagabonds entre autres, son culte est universel.
Mes sincères et chaleureux remerciements à François Aimé Arrighi et Bernard Alliez pour cet enrichissant partage de leurs connaissances.